L'OM se présente...



Je suis né à Somain, dans le Nord, en 1949, période de l'après guerre où les français étaient encore rationnés. Sur le mur de mon école primaire, un bas relief à la mémoire des "monceaux d'humanité". Evocation des camps de la mort. Je ne pouvais pas comprendre mais j'ai compris plus tard à quel point je suis passé si près de l'horreur absolue.

Souvenir de Berck-Plage


L'hypo-khâgne de Douai en 1969
F8AHQ au 1er rang 2éme à partir de la droite

Après l'école primaire, le collège puis le lycée d'où je sors avec un bac littéraire en poche. Je rejoins l'hypo-khâgne de Douai puis l'université de Lille 3. J'obtiens une licence puis une maîtrise de lettres option filmologie tout en travaillant comme surveillant d'externat et en animant l'Atelier de Recherche et de Réalisation Cinématographiques de l'Institut de Filmologie. Je quitte mes chères études pour aller sous les drapeaux en Allemagne. A la fin de mon service, je commence une carrière dans l'Education Nationale comme maître auxiliaire puis comme professeur titulaire en lycée professionnel. J'ai aimé ce métier qui est d'ailleurs bien plus qu'un métier mais...j'avais toujours cette caméra qui tournait dans ma tête...
F8AHQ au viseur d'une ECLAIR 16 NPR dans les années 80.

En 1985, je reprends des études d'audiovisuel à Valenciennes et à partir de 1988, j'entame une nouvelle carrière professionnelle. Je travaille tout d'abord comme opérateur de prise de vues tout en continuant à réaliser des petits films documentaires et à écrire des projets car au cours de toutes ces années, je n'ai jamais cessé de filmer: films d'atelier avec d'autres étudiants de Lille 3 mais aussi des réalisations personnelles où s'installent mes thémes favoris avec "Congés Payés" [1972] qui raconte les vacances des jeunes du monde du travail dans le valenciennois ou "Denain, Haut Fourneau de la Colère" [1979] qui témoigne des luttes qui se sont inscrites autour de la fermeture d'Usinor Denain ou encore des travaux expérimentaux comme "Jewels from Jerusalem" [1980]. Au début des années 90, la chance me sourit: mon projet de film documentaire sur une vieille quincaillerie de ma ville natale est accepté par ARTE. "Mériaux-Frères" [1992] obtient le prix du patrimoine au Festival du Cinéma du Réel à Paris. Depuis j'ai réalisé d'autres documentaires pour France 3, Planète ou les chaines thématiques. Parmi eux: "Porteurs de Géants" [1994] pour Faut pas Rêver ; "Bray-Dunes et nulle part ailleurs" [1998] ; "La Cabeza Alta" [2002] et plus récemment "L'Entrée des Artistes" [2003], "Il était une fois...un conte" [2005], "En avant la musique" [2006]. Parallèlement, je continue à cadrer pour d'autres réalisateurs comme sur "Marinier, à la vie, à la mort" diffusé par France 3 ou "Le Temps de la promesse" ou "Mon Oncle de Kabylie" et, tout dernièrement, "Roger Salengro l'Idéal et le Réel" et "Rêves de Sable".

A Madagascar en 2009 pour Aventure&Partage en 2009.

Sur "Le Jour d'Après" de Yohan Laffort pour France 3 en 2010.


Sur "Salengro" de Dominique Reguème pour WEO en 2011.

Et la radio? Le chemin aura été long...Tout a commencé le jour où je fus intrigué par les immenses antennes de l'un de mes professeurs du collège. Puis ce fut l'antenne directive du voisin de mes parents qui commença à susciter ma curiosité à tel point que je pris mon courage à deux mains et je vins chez lui. Ce fut mon premier contact avec un radio amateur. Il faisait du deux mètres en AM. Il me fit une démonstration. Ebloui, j'étais mais tout cela me paraissait bien compliqué pour un littéraire...Des années plus tard, la pratique de la voile me donna l'occasion de passer le certificat restreint d'opérateur radio téléphoniste. Je n'étais pas peu fier, hi! Puis ce fut la CB embarquée à bord et très vite la rencontre sur l'air d'un OM qui me prépara à la licence F4. Je lui dois une fière chandelle. Entre F4 et F1 l'émulation fit le reste et me poussa à me torturer les oreilles et l'esprit avec l'apprentissage de la CW. Je suis devenu F8 en 1996 et depuis la plupart de mon trafic se fait en télégraphie...

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